samedi 28 mai 2011

L'aire d'autoroute




Je me rappelle cette nuit de fin mai déjà chaude.
Ce soir là  j'ai du mal à conduire, gagné par la fatigue la prudence me conseille
de faire une pause sur cette aire.

Je stoppe sur ce bitume désert, fais quelques pas en inspirant calmement.
Je viens de reprendre place dans mon bolide, inclinant mon siège pour confier mes pensées
à mon ami Morphée.

Lentement le cross over noir se gare au milieu du parking.
Des fenêtres grandes ouvertes sort un brouhaha de rires et de musique.
Descendant rapidement la jeune femme heureuse juchée sur ses talons court dans la direction des toilettes, lui moins pressé la regarde partir en souriant.

Elle revient plus lentement mais toujours hilare, elle s'approche de lui et avant d être contre lui,
elle jette un bout de tissu, lui surpris saisit l'étoffe et éclatant de rire il exhibe du bout des doigts sa petite culotte.

Se croient ils seuls ? enlassés ils s'embrasent et je reste figé surpris et amusé dans
ma position de voyeur ...

Elle le pousse contre le véhicule, elle pose ses mains sur les épaules de cet homme et doucement en fredonnant elle descend vers la ceinture. lui se fige, il la regarde faire :
assise sur ses talons sa robe noire légère un peu relevée elle lui masse les cuisses remontant vers l'objet qu'elle fixe.

Il l'aide, elle peut saisir sa gourmandise ...

Bouche grande ouverte elle happe l'objet tant convoité, elle inspire lui râle expire et soupire
De sa bouche experte et brûlante il se retire, il la soulève par les épaules et la couche sur le capot encore chaud.

Il est précis et rapide, elle se cambre quand il la pénètre et il s'immobilise pour lui sourire et la faire piaffer, elle essaie de bouger mais de tout son poids il lui impose sa volonté
Elle grogne il sourit elle crie presque : vient !
Alors partant de coups lents et lourds il accélèrent ses vas et viens et ils jouissent bruyamment tous les deux.

Ils restent quelques secondes immobiles, et lui se relève et se rajuste, elle rêveuse les jambes en l'air comme une femme lubrique, elle, elle le regarde avec des yeux de louve affamée ...
Il lui dit on y va !

Elle crie : attends ! et accroupie elle rend à la grande nature la semence de son homme suivi d'un petit pipi ...

Il est déjà au volant, elle crie et saute dans le véhicule, avant que le 4x4 ne soit à ma hauteur je me redresse pour signaler ma présence, elle a le temps de saisir mon regard cet échange d'une seconde reste gravé en moi très fort.

Je descends prendre l'air la tête encore pleine de toutes ces images je marche vers le lieu du délit mes pas sont comme attirés, et comme téléguidé je retrouve la petite culotte oubliée ...

A ma place qu'auriez vous fait ?



mercredi 25 mai 2011

Le Repas


Enfin prendre un repas avec lui ...
Depuis le temps qu'elle en rêvait
La date fixée elle était toute émoustillée

Elle est arrivée toute fraîche belle maquillée
Toute sa maison ils ont visité
Puis dans le jardin ils sont allés

Quelques framboises et cerises plus tard
Un apéro il lui a proposé
A l'ombre du grand arbre ils se sont installés

Il lui a proposé un vin blanc sucré
elle a adoré
Son corps et sa tête se sont mise à chauffer

La table déjà dressée
Il lui a servi des plats très fins mais un peu épicés
Ils ont beaucoup bu ri et parlé

A la salade tout à vite dérapé ...
Elle s'est laissé guidée
Et livrée

Pour le dessert ses amis il avait invité
Jamais elle ne se serait douté
Que de partout elle serait gavée

Dans sa mémoire ce repas restera gravé ...





mardi 24 mai 2011

Punitions


Dans cette lumière blafarde, elle attend.
Elle sait qu il est toujours à l'heure.
Elle a des consignes qu'elle suit à la lettre.
Elle connait son intrensigeance ...

Tout a été dicté dans les moindres détails.
L'heure de son bain, son parfum
Sa tenue vestimentaire très souvent du noir
Sa position à l'heure dite quelques minutes avant son arrivée.

Dans son esprit il y a un mélange amer de douleur et de plaisir.
Ce creux dans l'estomac elle ne sait jamais si c'est l'envie ou la peur
Toujours aussi docile elle obéit
Une fois de plus elle est prete

Elle reconnait son pas calme et lent
Il passe par le salon ouvrir son courrier
Dans lequel elle lui dit combien elle aime son Maître
Combien elle tient à lui

Il se sert un verre se douche se change
Elle sait qu elle ne doit rien dire ne pas bouger
Il arrive enfin dans cette chambre sombre et parfumée
Les bougies sont eteintes mais elles laissent cette odeur particulière

Il passe sa main dans ses cheveux
Il caresse son corps
Elle a cette brulure
C'est par une douce douleur que viendra le plaisir

Elle sait ce qu il veut
Elle se donne et s'abandonne
Lui aussi donne et prend tant de plaisir
Lui aussi comme cadeau il donne des punitions ...



lundi 9 mai 2011

Les scopophiles


























Les scopophiles ou le plaisir de regarder …

Camille avait besoin de cet argent, elle voulait profiter de ce séjour en Italie …
Florence, la cible de ses études, l’histoire de l’Art …

Il lui manquait peu et la chance lui sourit !
A coté de la caisse dans la boulangerie était inscrite une annonce :

Recherche étudiant(e) en histoire pour classement archives
Rémunération correcte Suivi d’un téléphone.

Camille décroche un feuillet en se disant ma foi :
Histoire ? histoire de l’art ? il y a toujours histoire.

La voilà qui appelle et tombe sur un dame charmante,
Qui lui donne rendez vous pour le lendemain en fin d’après midi.

Métro Argentine dans le XVI ième.

La voilà fraîche et pimpante sur son 31.
Elle arrive à l’heure, reçue par cette vieille dame aux regard si doux, après les présentations, la dame la conduit dans la bibliothèque.

Quelle magnifique pièce, en vieux chêne mais lumineuse, haute sous plafond.
Voilà ici dix mille ouvrages mais plus aucun classement ici les échelles.
Il vous faut rapidement regrouper tout ce que vous pouvez trouver sur
François Premier et Léonard de Vinci !

Camille sourit et se sent bien, elle propose de se mettre de suite au travail.
Elle regrette de ne pas avoir mis un vieux jean et un polo.
La voilà perchée, et occupée à trier les bras tendu pour atteindre les hauts rayons.

Un raclement de gorge, elle sursaute attention je suis sur une échelle !
Un vieux monsieur souriant le nez en l’air !
Camille mal à l’aise … mais il ne me regarde pas il ? il ?
Oui ce bon monsieur savoure …
Bonjour Mademoiselle j’admire votre courage, vous avez de l’ouvrage !

Pendant tout son séjour Camille a oublié de mettre son vieux jean.
Pendant tout son séjour ce bon monsieur n’a pas cessé de lever le nez.
Pendant tout son séjour Camille écoutait cet homme érudit lui dire l’Histoire.

Enfin ce jour arrive ou Camille a pu toucher et trier tous les livres.
Encore tout la haut, il passe, disant enfin j’ai risqué le torticolis !
Mais quel bon travail vous passerez voir Madame elle a une enveloppe.

Camille le remercie et l’ayant salué et remercié se dirige vers le bureau de la dame.
Celle ci lui tend une enveloppe kraft assez grande et un courrier.
Voilà vous avez le chèque de 666 euros  pour 6 jours de travail ( woua fait Camille )
Et le courrier disant que vous avez travaillé chez nous.
Cette grosse enveloppe c’est monsieur il m’a dit de vous dire d’ouvrir ça chez vous !

Camille dans le métro ouvre cette enveloppe dans du papier de soie elle découvre cet autre mot :

«  pour l’avoir si souvent oubliée, voilà ce que vous méritez … »

Et au fond de cette enveloppe, cette jolie petite culotte … 




samedi 7 mai 2011

Le rideau




Le rideau d'une cabine laissait entrevoir une jeune femme de dos rousse.
Elle était entrain de retirer délicatement un petit sous pull.
Je ne sais pourquoi je n'ai pu détourner mon regard.
Je voyais son reflet dans la glace devant elle.
Mes yeux tombèrent sur sa frêle poitrine emprisonnée dans un petit soutien gorge.
Ses mains descendent sur ses hanches, et font glisser lentement sa jupe.
Je suis sous hypnose.
Je me sens comme un voyeur, irrésistiblement attiré par ce spectacle qui m'excite.
En remontant mes yeux le long du miroir, suivant dans le reflet ses courbes sensuelles, je tombe dans son regard. Rieur !
Elle se décale et sans un mot j'entre dans la cabine avec cette inconnue.
Nous voilà tous les deux face à face elle en lingerie.
Mes mains se posent sur ses petits seins les caressent, je suis le tissu pour aller doucement détacher l’agrafe dans son dos.
Je lui caresse le ventre et glisse deux doigts habilles dans sa culotte.
D’elle même elle baisse et la retire.
Elle s'appuie contre une des parois, se cambrant, et offrant ainsi ses reins .
Me voilà à genou, et mes lèvres frôlent son bas ventre déjà tendu d'excitation.
Elle gémit sans honte aucune, sans se soucier du lieu.
Je lui mordille l’intérieur de sa cuisse et remonte vers sa vulve gonflée.
Une vague de plaisir la submerge.

Je perds à ce moment là entièrement conscience de la réalité ...


vendredi 6 mai 2011

Invasion 14 (1935)

 Page 124 :


Elle eut soudain l'horrible et précis rappel
de tout ce qu'elle avait fait pour cet homme,
de leurs nuits, de cet amour insensé,
de cette adoration d'une chair méprisable
où elle s'était abaissée et prostituée.
Jusqu'où n'avait-elle pas abdiqué sa pudeur et sa dignité,
quel stupre n'avait-elle pas accepté
pour susciter en lui le frisson du plaisir.

Maxence Van der Meersch

Invasion 14 :

Roman sur l'occupation allemande du nord de la France lors de la Grande Guerre 14-18, 1935.

A sa merci,



D’abord
Toujours ce texto, disant : « Lisez, Chère demoiselle, vos mails ! »
Kay, docile, Kay s’exécute rapidement :
Si elle ne clique pas dans la minute sur l’accusé de réception,
Elle sait quelle sera la punition …

Voilà
Le mail est là, toujours ces 2 lignes claires :
« Petite préparez – Vous ! Pour 18 heures précises !
Comme d’habitude, Vous savez ce que vous avez à faire. »
Et Kay soupire d’aise.

Alors
Commence le rituel, à sa montre il est 15 heures.
Elle sait quelle pourra tout faire en 3 heures.
Il veut, qu’elle se baigne, s’épile, se parfume, se coiffe, se maquille.
Il veut, un lit frais, un pièce presque sombre, avec Kay comme cible.


Après
Tous ces soins, Toutes ces ablutions, commence l’installation…
Il lui a tout appris, comment faire les nœuds elle même.
Comment se menotter les pieds les mains.
Pour chaque malfaçon, c’était une punition.

Maintenant
Kay sagement, a pris la position
Devant elle, son téléphone
A 17h45 elle valide et envoie :
«  Maître, je suis à votre guise. »

Soudain
Des pas des cris des rires,
Kay au loin l’entend dire :
«  Allons voir notre Putain »
Mais Kay reste l’air serein.




Enfin
Moins de rire, plus de chuchotements,
Combien sont ils, des hommes, des femmes
Kay mouille déjà sous ces attouchements
Des mains, des doigts, des langues, et elle s’enflamme…

Divin
Tous ces pieux gourdins ces bites ces vits
Tous ces vas ces vont ces viens
Elle jouit cent fois dans cette orgie
Et Soumise conquise exquise elle sombre dans ce lit asservi.

Demain
Elle se réveillera, encore pleine de stupre
Elle lira de son Maître ce petit texto :
« Merci petite et encore Bravo »
Suivi d’un chiffre plein de zéro.






Victor 06 Mai 2011 00 heure 55 minutes.